Le courrier de Bovet
Cette association, créé en 1950,
du nom de sa fondatrice Madame de Bovet, est une association nationale
loi 1901. Elle propose de restaurer le lien social en prison par
la correspondance. Et ceci dans l'objectif de faciliter leur (ré)insertion
ultérieure. L’échange de lettres a, tout comme
l’activité des visiteurs, une fonction d’écoute.
Elle permet également aux détenus de renouer avec
l’écriture. Le courrier de Bovet accompagne plus d’un
millier d’adhérents répartis sur toute la France.
Ceux-ci sont âgés de 22 à 70 ans et s’engagent
à entretenir une relation épistolaire régulière
avec un ou plusieurs détenus. L'association souhaite permettre
la communication entre deux mondes différents, celui du dehors
dont sont privés les détenus et celui du dedans, ignoré
des correspondants. Il s’interdit toute discrimination, qu’elle
soit religieuse, politique, raciale ou autre. Dans le même
esprit, le Courrier de Bovet ne cherche pas à connaître
le motif de l’incarcération tout en laissant la liberté
au détenu de se confier au cours de sa correspondance. L’association
agit en liaison avec l’administration pénitentiaire
avec laquelle elle est engagée moralement. Elle reçoit
une subvention du ministère de la Justice, mais ses ressources
proviennent également des cotisations de ses adhérents
(25 euros/an).
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un bref historique des prisons depuis 1944
la fiche descriptive de Genepi
la fiche descriptive de l'Anvp
la fiche descriptive du courrier de Bovet
le déroulement du projet " Des mots libres " |